Traitement naturel et hygiène de vie
Comprendre le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)

Comprendre le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)

Par OMEPS Santé – Organisation Médicale d'Éducation et de Prévention Sociale

Chez OMEPS, notre mission est d'informer, d'éduquer et d'accompagner les communautés vulnérables à travers l'accès à des informations médicales fiables et des cliniques mobiles de proximité. Cet article fait partie de notre engagement à sensibiliser les femmes sur les troubles hormonaux qui affectent leur santé reproductive.

Qu'est-ce que le SOPK ?

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est un trouble hormonal courant chez les femmes en âge de procréer. Il se caractérise par des règles irrégulières, un excès d'androgènes (hormones mâles) et la présence de kystes sur les ovaires visibles à l’échographie. Environ 8 à 13 % des femmes à travers le monde en sont affectées selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Causes du SOPK

Les causes exactes ne sont pas totalement connues, mais plusieurs facteurs sont associés :

  • Résistance à l’insuline – Très fréquente, elle favorise l’augmentation d’androgènes.
  • Prédisposition génétique – Historique familial de SOPK ou de diabète de type 2.
  • Inflammation chronique – Associée à un risque accru de SOPK.

Symptômes du SOPK

Les symptômes varient selon les femmes, mais les plus courants incluent :

  • Cycle menstruel irrégulier ou absent
  • Acné persistante
  • Pilosité excessive (hirsutisme)
  • Gain de poids, surtout au niveau abdominal
  • Chute de cheveux ou calvitie androgénétique
  • Infertilité

Diagnostic

Le diagnostic repose sur les critères de Rotterdam (2003) – deux des trois suivants doivent être présents :

  1. Oligo- ou anovulation
  2. Excès d’androgènes cliniques ou biologiques
  3. Ovaires polykystiques à l’échographie

Examens cliniques et biologiques

  • Échographie pelvienne
  • Dosages hormonaux : LH, FSH, testostérone, prolactine, AMH
  • Bilan glycémique et insulinémie
  • Bilan lipidique

Complications possibles

  • Infertilité
  • Diabète de type 2
  • Syndrome métabolique
  • Hypertension artérielle
  • Cancer de l’endomètre
  • Détresse psychologique (anxiété, dépression, image corporelle altérée)

SOPK chez les femmes noires et blanches : différences et inégalités

Les études montrent que les femmes noires présentent souvent des formes plus sévères du SOPK, avec plus de résistance à l’insuline et d’hirsutisme. Elles sont aussi sous-diagnostiquées à cause d’un accès limité aux soins ou de préjugés médicaux. Chez les femmes blanches, la symptomatologie est souvent plus axée sur les troubles menstruels et la fertilité.

Traitements disponibles

1. Traitement médical

  • Contraceptifs oraux pour réguler les cycles
  • Métformine pour améliorer la sensibilité à l’insuline
  • Anti-androgènes (spironolactone)
  • Traitements contre l’infertilité (clomifène, FSH recombinante)

2. Traitement naturel et hygiène de vie

  • Perte de poids (si surpoids)
  • Activité physique régulière
  • Alimentation équilibrée à index glycémique bas
  • Plantes médicinales comme le gattilier, la cannelle, et l’inositol
  • Réduction du stress (yoga, méditation)

Prévention et accompagnement

Il n’y a pas de prévention absolue, mais une bonne hygiène de vie dès l’adolescence peut limiter l’apparition ou l’aggravation du SOPK. Un accompagnement psychologique est aussi essentiel.

Conclusion

Le SOPK est une pathologie complexe, fréquente mais souvent mal comprise. Sa prise en charge nécessite une approche globale : médicale, nutritionnelle, psychologique et sociale. OMEPS s’engage à accompagner toutes les femmes, quels que soient leur âge ou leur origine, dans la compréhension et la gestion de ce syndrome.

📢 À vous de jouer !

Partagez cet article avec les femmes de votre entourage, les professionnels de santé ou sur les réseaux sociaux pour aider à mieux faire connaître le SOPK. La connaissance, c’est la santé !

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